Ce n’est pas une question de saison
On croit souvent que ralentir ou revenir à soi est une question de saison. L’été appelle l’expansion, l’hiver l’intériorité. Mais en réalité, ce n’est pas une histoire de calendrier. C’est un mouvement intérieur.
Vivre sous l’influence du masculin déséquilibré
Dans mon propre chemin et dans l’accompagnement que j’offre sur la durée, j’observe quelque chose de constant : beaucoup de femmes vivent depuis des années sous l’influence d’un masculin déséquilibré. Faire, produire, contrôler, maîtriser, anticiper, toujours aller plus vite.
Cette énergie n’est pas “mauvaise”, elle est précieuse quand elle est alignée, mais elle devient épuisante lorsqu’elle se coupe de l’écoute, du ressenti et du corps.
Revenir au corps : respiration et lenteur
Petit à petit, quand on s’autorise à revenir dans le corps, à respirer, à ralentir, à sentir… quelque chose change. C’est comme si un espace s’ouvrait de l’intérieur. Un espace qui n’a rien à voir avec la performance ni avec la productivité.
L’énergie féminine incarnée
C’est l’énergie féminine incarnée. Pas un féminin “conceptuel” ou “spirituel” qui plane au-dessus de nous. Un féminin vécu dans les cellules : accueil, lenteur, intuition, créativité, résonance.
C’est un espace où le système nerveux se régule, où le corps se détend, où la clarté s’installe.
Une danse, pas un rejet
Ce passage du masculin déséquilibré au féminin incarné n’est pas un rejet du masculin. C’est une danse. Le masculin devient le contenant, le cadre, la structure bienveillante. Le féminin se déploie à l’intérieur, nourrit et inspire. Ensemble, ils recréent l’équilibre.
Chaque respiration comme acte de rééquilibrage
Chaque respiration consciente est un acte de rééquilibrage. Chaque moment où l’on ferme les yeux, où l’on inspire profondément, où l’on s’autorise à ressentir… on redonne sa place au féminin incarné.
C’est un mouvement intérieur qui ne dépend d’aucune saison.
Invitation
Respire. Sens ton bassin, ton cœur, ton ventre. L’énergie féminine est déjà là. Elle n’attend pas l’hiver. Elle attend ton attention.